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Quelques étapes en photos avec des commentaires succincts.
Pour une compréhension plus détaillé de ce qui se passe, je vous conseille d'aller faire un tour sur les sites de brassage amateur. J'en ai répertorié quelques uns dans mes liens.
Le malt est pesé avant d'être concassé. Ici, le mélange utilisé pour la "Raoul": malt de pils, pale, biscuit, cara-crystal et chocolate (les grains les plus foncés). J'adore l'arôme du biscuit. Toutes les photos suivantes ont été prises lors du brassage d'une autre bière, "l'Albinos"; comme son nom l'indique, c'est une bière blanche.
Quelques flocons d'orge (non maltée) pour cette recette.
Je concasse d'abord les flocons d'orge que je vais faire bouillir séparément.
Maintenant, je concasse le malt. J'ai mis l'eau arrivée toute fraîche de Chagey ce matin à chauffer: quelques litres dans le faitout où je vais faire bouillir les flocons et beaucoup plus dans la cuve d'empâtage.
Voici une petite partie du malt concassé. L'eau est quasiment à
température dans la cuve d'empâtage.
Je fais bouillir les flocons. Ils deviennent
un peu gélatineux et se transformeront plus facilement au
moment du brassage.
Tout est prêt; en ajoutant ces flocons avec leur eau (quelques litres quasiment à 100°C) dans la cuve d'empâtage, la température de la cuve remonte un peu pour atteindre les 55° C. Je peux maintenant y ajouter le malt.
Dans la cuve d'empâtage, j'ai versé les quelques kilos de malt, ce qui a fait redescendre la température à 50° C comme prévu. Une fois le malt bien mouillé et mélangé aux flocons, je fais un palier de 25 minutes à 50 °C. Je remue de temps en temps…
On termine avec un dernier palier de 10 minutes à 75 °C. Pendant ce temps, j'ai mis de l'eau
à chauffer pour le lavage des drêches. Remarquez
le sachet bleu posé au fond sur le buffet: c'est la
levure Wyeast qui travaille (elle est en train d'incuber dans son
"smack pack") pendant que je bois!
Maintenant la filtration et le
rinçage des drêches qui va permettre de
récupérer quelques litres de mout.
Il est
beau ce gâteau de drêches non? Maintenant que les
céréales ont libéré les
substances qui m'intéressent dans le mout et que l'enveloppe
des grains a bien joué son rôle de filtre, ce
gâteau sera balancé dans le fond du jardin et fera
le bonheur des oiseaux qui semblent en raffoler.
Voici le mout que je récupère précieusement et que je reverse dans la cuve que j'ai nettoyé pendant que la maische se trouvait dans la cuve filtrante.
Et c'est parti pour 1 heure 30 de cuisson du mout. J'ajoute le houblon amérisant après une vingtaine de minutes, en laissant le cônes se balader librement dans la cuve. Ce qui remonte à la surface, c'est un sac à houblon aromatique que j'ai ajouté environ 10 minutes avant la fin de l'ébullition.
A cinq minutes de la fin de la cuisson du mout, on ajoute les épices: ici, coriandre et écorce d'orange amère réduites en poudre dans un moulin à café électrique.
Il n'y plus qu'à remuer tout ça et laisser bouillir encore 5 minutes…
…avant de refroidir le mout aussi vite que possible pour éviter les infections.
Le
mout est maintenant à 25 °C. Je mesure la
densité à 1052 et je suis carrément
content: c'est exactement ce que j'avais prévu. Beersmith
a encore fait de bons calculs!Je peux
maintenant verser le mout dans la cuve de fermentation et l'ensemencer
avec la levure.
Et quand c'est Noël, on brasse deux fois en deux jours!à gauche la "Raoul" et à droite "l'Albinos".
Voici la fermentation au deuxième jour. C'est magique!
Normalement, la bière reste dans la cuve et ne remonte pas à travers le barboteur, mais avec sa densité originelle de 1098, la "Raoul" a eu un début de fermentation hyperactif. Heureusement qu'il n'y en avait que 22 litres dans la cuve de fermentation qui en fait 30. Ca m'apprendra à vouloir brasser des bières de fou-dingue!
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© 2007 Brasserie Boris |